Sud Radio, La Minute du Coach.
Pablo : Bonjour Fabian!
Fabian : Salut Pablo, salut à tous!
Comment vas-tu?
Fantastique !
En pleine forme, parce que c’est mardi, parce que c’est le jour de la Minute du Coach et que tu vas partager ton savoir avec nos fidèles auditeurs.
Alors on va se poser 13 questions pour savoir si vous vivez la vie que vous voulez.
Exactement.
J’ai découvert un livre il ya quelques années intitulé “La Loi de Pareto, Le Principe 80/20”, dont je pense avoir déjà parlé dans cette chronique, écrit par Richard Koch.
Donc la loi de Pareto, pour rappel, stipule que 20 % de vos actions, 20 % de votre input comme on dit en anglais génère 80% de vos résultats.
Richard Koch, dans son livre, propose 13 questions pour vérifier que nous vivons la vie que nous voulons et nous dit :
“Aimez-vous votre vie?”
Je vais donc les lire ces questions, Pablo, il va falloir être très attentif…
Se concentrer et peut-être revenir ultérieurement sur cette séquence puisque, vous le savez, toutes les Minutes du Coach sont à votre disposition via le replay sur sudradio.be
D’autant que celle-ci sera un peu plus longue que d’habitude…
Richard nous dit: “Aimez-vous votre vie?”.
Pas en partie, mais dans son ensemble, au moins 80 % de celle-ci.
Que ce soit le cas ou non, y a-t-il un style de vie qui vous conviendrait mieux ?
Demandez-vous ce qui suit et voici les questions.
La première : Est-ce que je vis avec la bonne personne ou dans le bon entourage ? Est-ce que je vis au bon endroit ?
Est-ce que je travaille le bon nombre d’heures ? Cet horaire est-il compatible avec mon idéal de répartition travail / loisirs et avec mes besoins familiaux et sociaux ?
Vous voyez ce ne sont que des questions fermées. Vous répondez par oui ou par non.
Ai-je le sentiment d’être maître de ma vie ?
Puis-je faire de l’exercice ou de la méditation lorsque je le veux ?
Suis-je presque toujours détendu et à l’aise dans mon environnement ?
Mon style de vie est il propice à la créativité et à la réalisation de mon potentiel ?
Ai-je assez d’argent et mes affaires sont-elles organisées de manière à ce que je n’ai plus à m’en soucier ?
Mon style de vie m’aide-t-il à apporter la contribution que je veux à l’enrichissement de la vie des gens que je souhaite aider ?
Est-ce que je vois mes amis intimes assez souvent ?
Est-ce que je fais juste assez de voyages, ni trop, ni trop peu ?
Mon style de vie convient-il aussi à mon conjoint et à ma famille ?
Et enfin, est-ce que je dispose ici de tout ce dont j’ai besoin ?
Est-ce que j’ai tout ce que je désire ?
Donc toutes les réponses sont déterminantes en somme ?
Quand je les pose en formation ou en coaching, je m’aperçois que c’est très confrontant.
Les personnes reçoivent le document et doivent cocher “Oui”, “Non”.
En général le nombre de “Non” est bien plus élevé que le nombre de “Oui”.
Mais au moins, ces questions ils se les posent, car trop souvent nous sommes comme un hamster dans sa roue. La vie nous emporte dans ses turbulences, dans son tourbillon et on ne prend plus le temps de se poser des questions existentielles.
C’est ce que je voulais réussir avec vous.
C’est une prise de conscience alors, Fabian ?
Oui c’est un bilan et un bilan c’est le moment où vous vous arrêtez, non pas le temps de prendre une … (je ne veux pas dire le nom de la marque de bière) mais le moment où vous vous arrêtez et vous vous mettez, comme on dit, en “méta-position”.
Meta signifie “hors de”.
Je me mets en méta-position donc je me sors de ma situation, je me regarde en train d’exister et je me pose les questions sur cette existence.
La méta-position, c’est comme ces personnes qui disent qu’elles ont vécu des expériences proches de la mort, les “near-death experiences”. Elles disent…
Elles ont vu cette petite lumière.
Elles ont vu la lumière, elles ont aussi vu leur corps.
Elles avaient l’impression de flotter dans la pièce et de voir leur corps et les gens autour.
Se mettre en méta-position, ça ne veut pas dire “presque mourir”, ça veut simplement dire :
Je fais un pas de retrait, je me mets – en entreprise, on dit – en vision hélicoptère et j’observe ma vie avec réalisme et avec objectivité.
Parce que quand vous répondez à ce genre de questions, il y a un risque qui est celui de se laisser emporter par ce qu’on appelle le facteur de désirabilité sociale.
Le facteur de désirabilité sociale, c’est quand vous répondez non pas ce qui est, mais ce que vous aimeriez qui soit.
Je vous invite à réécouter ces questions, à y répondre le plus sincèrement, le plus franchement, le plus objectivement possible.
Et puis à prendre action pour corriger le tir.
Bon vol avec les aigles.
Bon vol avec les aigles !