Combien de livres faut-il lire dans sa vie ?

 

Sud Radio, la Minute du Coach.

 

Pablo :  Bonjour Fabian.

Fabian :  Bonjour Pablo

On va parler de lecture.
Combien de livres faut-il lire dans sa vie ? Pour être intelligent ?

Par exemple.

Quel type de livres aussi ?

Il y a de ces dictatures et de ces fanatismes qui me crispent, mon cher Pablo.
Par exemple, aujourd’hui, dans une certaine tribu d’entrepreneurs, il faudrait presque croire que l’entrepreneur moderne, de facto, il est végétarien ou vegan. Il fait de la méditation. Il fait du sport, des arts martiaux. Et évidemment, il est heureux.
La dictature ambiante du bonheur m’agace.
Même si ça fait partie de l’ADN de mon entreprise, de la Eagle Academy,je trouve que ça devient finalement culpabilisant d’expliquer à tout un chacun qu’il est censé être heureux et que, bon sang, s’il ne l’est pas, quelle catastrophe !
J’ai déjà expliqué à ce micro que nous ne sommes pas tous équipés de la même manière et par rapport au bonheur non plus. Point 1.
Point 2 : dans cette même tribu, cela la dépasse largement, il est entendu, il est convenu aussi que la lecture est un incontournable : nous devrions tous lire !

C’est de bon ton ?

Mais oui, c’est de bon ton. C’est la moindre des choses.
“Tu ne lis pas, tu n’es pas un lecteur, oh là là, au secours, mais que vas-tu devenir ?”
Je ne vais pas cracher dans la soupe. Je suis un lecteur. J’ai fait des études de philosophie, c’est difficile d’aller au bout d’études de philosophie si vous ne lisez pas un minimum.
Mais ce qu’on sait moins, c’est que, de nouveau, nous ne sommes pas à égalité sur ce plan.
La plupart des gens s’imaginent qu’on devient lecteur parce que, par exemple, notre environnement est propice. Vous avez un père qui lit, une mère qui lit, une tante qui lit, … Et que donc cet environnement fait de vous un lecteur. Mais en fait, c’est faux.
On s’est aperçu que, là encore, la génétique avait son mot à dire. Donc si vous n’aimez pas lire, ça peut très bien se comprendre.
Ce qui ne veut pas dire que je vous décourage de lire, pas du tout. Ce n’est pas le sujet.
Je suis simplement en train de vouloir tenter de vous déculpabiliser. Mais j’espère, malgré tout ça, vous donner le goût de la lecture.
Quant à savoir combien de livres lire…
Alors certainement c’est beaucoup plus intellectuellement ébouriffant de lire que de regarder la télévision, en tout cas ça dépend ce que vous lisez.
Et certainement lire de grands romans, on parlait en off de “À la recherche du temps perdu”, de Marcel Proust.
Enfin, il y a des tas de romans extraordinaires et exceptionnels qui méritent d’être lus.
Et cela développe, je l’ai déjà expliqué, des synapses, donc des connexions entre les neurones, c’est vrai.
Cela dit, quand on pense aux livres qui ne sont pas de la littérature, qui ne sont pas des romans, des livres par exemple de développement personnel ou des livres sur votre métier, sur l’activité qui vous permet de subvenir à vos besoins, et bien là je vais vous dire :
“Il vaut mieux lire 1 livre et en faire quelque chose que 50 et n’en rien faire du tout.”

Je vais me permettre de glisser dans la conversation. Si vous avez l’occasion de le trouver et de l’acheter, lisez surtout “Le crime de l’orateur” de mon ami Fabian Delahaut.
Bon vol avec les Aigles.

Merci Pablo.

 

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