Comment ne pas accorder trop d’importance au regard des autres ?

 

Sud Radio, la Minute du Coach.

Pablo :  Bonjour Fabian !

Fabian :  Bonjour Pablo !

C’est la forme ?

Oui, on applique.

Et toujours, pour partager avec vous cette Minute du Coach.
Comment affronter les critiques et faire face aux regards des autres ? Coin coin.

“Coin coin” qui lève déjà le voile sur ce que je vais expliquer.
Et bien je vous raconte une histoire, chers auditeurs et à toi Pablo.
Ça se passe il y a quelques années, j’anime une formation dans une grande entreprise du secteur pharmaceutique sur un thème absolument banal.
Dans le tour de table, une participante me dit: “Moi, mon problème, c’est que le regard de l’autre, les critiques des autres me mettent très mal à l’aise. Je ne parviens pas à faire face.”
Et subitement, j’ai cette image qui me vient. Tu sais, Pablo, que j’aime bien voler avec les aigles.
Et ce jour-là, j’utilise un autre animal, un autre volatile et je lui dis : “ Jocelyne, fais le canard ».
Pourquoi ? Parce que le canard, même quand il pleut à verse, l’eau ruisselle sur ces plumes. Elle ne l’atteint pas. Donc, ce que je lui propose à cette dame, que j’appellerai Jocelyne pour la cause, c’est de ne pas être le réceptacle à émotions des autres.
De mettre un couvercle, de ne pas être la poubelle à émotions des autres.
De ne plus être l’éponge. Car si vous faites l’éponge plutôt que le canard, je pourrai vous essorer pendant des heures, il coulera toujours quelque chose.
Quelques mois plus tard, je retourne dans cette entreprise – l’image du canard m’avait traversé sans plus – et une dame fait le tour de la table, va dire bonjour à tout le monde et puis s’arrête près de moi. Je ne l’avais pas reconnue, je vois énormément de monde tout au long d’une année.
Elle vient et elle me murmure à l’oreille : “Dites, le canard ça a changé ma vie et même que mes collègues m’ont offert un canard”.
Je n’ai pas demandé si c’était un sextoy, Pablo, je ne me suis pas permis ça, mais c’était très intéressant. En fait, elle a utilisé la phrase “Jocelyne, fais le canard” en guise de mantra.
Un mantra pour rappel, c’est une phrase que l’on répète et qui a vocation de protéger.
Et quand elle est confrontée à un regard de l’autre difficile, elle se rappelle “Jocelyne, fais le canard”.
Je fais la même chose, mon cher Pablo. Je m’imagine alors avec des plumes et je vois les mots qui ruissellent sur mes ailes sans jamais m’atteindre.
Chers auditeurs, chaque fois que c’est nécessaire, faites le canard.

 

 

 

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