Comment pensent les entrepreneurs à succès ?

 

Sud Radio, la Minute du Coach.

 

Pablo :  Bonjour, Fabian.

Fabian :  Bonjour Pablo, bonjour à tous.

Comment pensent les entrepreneurs à succès ? La réponse que tu vas nous communiquer est scientifiquement prouvée, Fabian.

Oui, mon cher Pablo, ça fait des années et des années que je dis – très humblement, parce qu’on est très nombreux à le dire – que le mindset, l’état d’esprit – l’état de votre esprit – fait une grande différence dans la vie. Notamment pour les entrepreneurs, mais ici, quand je parle de l’entrepreneur, je fais référence à n’importe qui ayant un projet, pas seulement un projet d’entreprise.
On sentait, on avait l’intuition que l’état d’esprit, le mindset, était vraiment ce qui faisait la différence.
Et Alléluia ! Des scientifiques se sont penchés sur la question et nous ont livré une réponse extrêmement intéressante.

Tu avais donc raison depuis le début.

Je n’avais pas raison. Moi, j’avais écouté mes mentors qui m’avaient déjà dit que le mindset, l’état d’esprit, faisait la différence. Et j’avais constaté ça chez moi : quand j’avais changé ma façon de penser, effectivement, mon business avait été transformé, ma vie transformée.
Maintenant, je comprends un peu mieux et je me rends compte aussi que j’ai beaucoup de chemin à faire, car je ne suis pas exactement dans le mode de pensée, du moins, pas toujours, qui est requis pour viser les étoiles.
Il y a deux modes de pensée : la pensée dite “en stock”, et la pensée dite “en flux”.
Par exemple, si tu décrètes : “La semaine prochaine, je souhaite vendre pour dix mille euros”, c’est une pensée “en stock”.
Si tu dis : “La semaine prochaine, je souhaite doubler mes ventes”, c’est une pensée “en flux”.
J’ai alors songé à tous ces indépendants pour qui le Saint Graal est d’avoir un agenda blindé.
Moi je ne suis pas du tout fan des agendas blindés. J’ai connu ça pendant 25 ans…
En l’occurrence, quand c’est le cas, tu es asservi à ton entreprise, tu deviens esclave de ton entreprise. Tu es au service de ton entreprise et pas l’inverse.

Oui, mais c’est jouissif !

C’est rassurant, mais ce n’est pas jouissif, puisque ça te prive de tas d’autres choses, et en général, tu dois commettre beaucoup de concessions, puisque tu as peu de marge de manœuvre.
En réalité, l’indépendant qui réfléchit de cette manière-là a bel et bien une pensée “en stock”.
Par exemple, dans le monde entrepreneurial, aujourd’hui de plus en plus – en tous cas, à la Eagle Academy – je mets en exergue le Growth Hacker.
Le “Hacker”, le pirate de la croissance, c’est quelqu’un qui va chercher des raccourcis pour être beaucoup plus efficient.
La pensée “en stock” arrivera à une conclusion du type : “Nous avons trop de travail, donc nous allons embaucher.”
La pensée “en flux constatera” : “Nous avons trop de travail, alors nous allons chercher des moyens d’être beaucoup plus efficaces pour pouvoir réaliser beaucoup plus avec moins de monde.”
La personne qui, probablement, incarne le mieux cette pensée en flux, c’est Jeff Bezos, qui est le patron d’Amazon, l’homme le plus riche de la planète. Lui, notamment, estime que la croissance est infinie.
Et quand on y songe, on se dit : “Qui donc aurait pu bâtir un monstre comme Amazon sans avoir comme idée que la croissance peut être infinie ?”
Mais dès lors que vous estimez que la croissance est finie, limitée, alors vous limitez aussi votre pensée.
Je vous invite, les amis, à penser en mode “flux”, et à voler avec les Aigles.

 

 

 

 

 

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