Distinguer entre soupe mentale et intelligence

Pablo : Hello, Fabian.

Fabian : Hello, Pablo.

 

On rappelle aux auditeurs que tu es le créateur de la Eagle Academy. De quoi s’agit-il ?

 

Il s’agit d’une entreprise dont la mission est d’élever les autres – essentiellement les entrepreneurs – puisque c’est notre public privilégié. Je tente, en tout cas, à travers les différents programmes, nos différentes Form’ACTIONS, puisque nos formations sont résolument orientées vers l’Action.

De leur donner les stratégies les plus pointues, scientifiquement validées. Mais aussi de les inciter à inscrire leur action dans un contexte vertueux.

 

Et tu n’es pas seul. Tu as souvent des Eagle Coachs qui viennent te prêter main forte.

 

Oui… Oui, oui parce que je veux m’entourer de gens qui me dépassent…

 

D’experts…

 

de la tête et des épaules. Je pense qu’un soliste malin s’entoure de gens aussi bons que lui et qu’un soliste très malin s’entoure de gens bien meilleurs que lui.

 

Et les thèmes que nous abordons ici-même sur Sud Radio, est-ce que tu les abordes ? Aussi, est-ce que tu les développes davantage lors des séminaires ou…

 

Oui… Oui et c’est même de là où des Eagle Coaching que j’ai les idées pour les Minutes du Coach.

 

t’inspire… Alors, on parle de quoi aujourd’hui ?

 

Eh bien aujourd’hui, j’ai envie de vous dire – je dis vous, toi bien sûr, et tous les auditeurs qui sont à notre écoute – de commettre un distinguo entre la soupe mentale et l’intelligence. 

Que nous nous adressions à des gens, en majorité, intelligents, alors on pourrait dire : « Ah oui, ce type, il nous passe de la pommade… Il nous dit qu’on est intelligents… » 

Non, en réalité, je ne prends pas beaucoup de risques. La plupart des gens sont au minimum normalement intelligents. Les gens supérieurement intelligents – par définition – sont rares. C’est logique. 

Mais les gens qui ne le sont pas du tout sont tout aussi rares. Donc, que l’on soit tous doté d’une intelligence classique, ça c’est la normalité. Donc l’intelligence normale, c’est fatalement la normalité. Mais…

 

Et ça n’a rien à voir avec le quotient intellectuel…

 

Mais même… Tu peux associer ça au quotient intellectuel, ça ne me dérange pas. Au quotient émotionnel, ça ne me dérange pas non plus.

Ce qui m’ennuie, par contre, c’est qu’on s’imagine – parce que l’on est doté d’une certaine forme d’intelligence – que toujours déjà, nous l’exploitons. Or, pas du tout.

Exploiter son intelligence, c’est comme exploiter sa mémoire, c’est comme exploiter ses muscles, sa souplesse, sa flexibilité… Tout cela se travaille. Ce n’est pas parce que j’ai des neurones, des cellules grises – comme dit Hercule Poirot – que nécessairement je les utilise à bon escient.

Et je veux vraiment que chacun comprenne cela. J’ai à disposition de l’intelligence, mais est-ce que je prends la distance nécessaire ? Est-ce que je pose un regard distancé, un regarde lucide, le plus lucide possible ? Est-ce que je regroupe mes sources d’information pour actionner mon intelligence ?

Ou est-ce que je me laisse aller ? Une espèce de soupe mentale qui fait que je gobe à peu près tout et n’importe quoi ? Ce n’est pas du tout le même chemin, ce n’est pas du tout la même chanson.

 

Merci, Fabian. À la semaine prochaine.

 

À la semaine prochaine.

 

 

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