Sud Radio, la Minute du Coach.
Pablo : Bonjour Fabian !
Fabian : Bonjour Pablo ! Bonjour chers auditeurs !
“Et si c’était une question d’intensité ?”
La thématique de la Minute du Coach d’aujourd’hui.
Oui, parce qu’on a déjà abordé à maintes et maintes reprises la thématique de la vie réussie, de l’instant réussi, et souvent on pense que pour obtenir plus on devrait faire plus. Consacrer plus de temps par exemple. Et parfois, souvent même, il y a des pépites à nos pieds, mais nous ne les voyons pas parce que nous ne prenons pas le temps.
Parce qu’on a le nez dans le guidon.
Parce qu’on a le nez dans le guidon, selon l’expression consacrée.
Jay Abraham, que j’ai déjà cité à ce même micro, explique à travers un exemple que je trouve intéressant, qu’on peut ne pas dépenser un instant supplémentaire mais mettre une intensité supplémentaire pour obtenir un résultat extraordinaire.
Et il prend l’exemple de la poignée de main.
Alors, il y a des tas de types de poignées de mains.
Malheureusement il y a beaucoup de gens qui vous serrent la main sans même vous regarder, qui détournent le regard au moment de vous regarder, ce qui est extrêmement insultant.
Ce qui est une forme de…
Qui regardent la personne suivante lorsqu’ils doivent en serrer plusieurs.
Exactement ! Ce qui est une forme de déni . Ils nient qui vous êtes.
Mais les politiciens sont comme ça, souvent.
Pas tous…
Il y a beaucoup de politiciens qui pratiquent la poignée de main sans regarder dans les yeux.
Je ne vais pas stigmatiser les politiciens parce que je n’en connais pas tant que ça.
Par contre, c’est un réflexe que j’ai déjà observé dans toutes les populations : plus éduquées, moins éduquées, politiciennes ou non.
Donc ça démontre déjà que je n’ai pas beaucoup d’intérêt à tes yeux et que te n’es pas dans l’instant présent. Dans ces cas-là, quand on me sert la main comme ça, je me dis : “Tiens, si j’étais Bono par exemple ou Patrick Bruel, est-ce que tu m’offrirais la même poignée de main ?”
Bien sûr la réponse est toujours non. Si j’étais une star, la personne s’attarderait.
Mais soit ! Revenons à l’exemple.
Il y a les gens qui vous serrent la main sans vous regarder, ceux qui vous adressent une main molle, parfois même moite – extrêmement désagréable – des mains de poissons morts, tu vois ce que je veux dire.
Et puis il y a la personne…
Donne-moi ta main, je te dirai qui tu es, c’est ca ?
En tout cas, on pourrait certainement creuser. Il y aurait des choses à dire sur les types de poignée de main.
Par exemple, tu peux serrer une main, regarder la personne dans les yeux, lui sourire et pourquoi pas mettre une main, l’autre main, sur son bras, dit Jay Abraham.
Effectivement, c’est le même temps, mais ce n’est pas la même poignée de main. Il y a plus d’intensité et donc je crée un meilleur lien, une meilleure connexion avec l’autre. J’entre vraiment en résonance avec lui. Tout devient possible.
Alors qu’avec la première poignée de main dont je parlais, rien n’est possible. Je m’acquitte de quelque chose.
Donc ce n’est qu’un exemple.
Vous mangez. Moi, j’ai la désagréable habitude d’avaler littéralement la nourriture et donc je n’en profite pas réellement. Et je pourrais me dire : quid de mettre de l’intensité dans chaque bouchée ? Et par exemple, comme le conseille mon ami Pierre Deschamps, que j’ai déjà cité à ce micro, de poser les couverts et de mâcher tranquillement et de savourer cet instant-là, précisément.
J’envoie un mail, est-ce que je mets une certaine intensité, même s’il n’y a que trois lignes, ou est-ce que je me débarrasse du mail ?
Donc tout est une question d’intensité.
Au sport, je le vis tous les jours. Il y a les personnes qui s’acquittent de leur entraînement et il y en a dont l’entraînement est très court mais tellement intense que quand elles sortent de leur entraînement, quand elle le quitte, elles sont en sueur, en nage et peinent à aligner deux foulées.
Tout est une question d’intensité.
En tout cas beaucoup de choses changeront si vous, chers auditeurs, vous mettez l’intensité requise.
Bon Vol avec les Aigles.