Je vous emmène dans les étoiles

 

Sud Radio, la Minute du Coach.

Pablo :  Bonjour, Fabian.

Fabian :  Bonjour, Pablo. Bonjour tout le monde.

Où nous emmènes-tu aujourd’hui, dans la Minute du Coach ?

Pablo, aujourd’hui, je vous emmène dans les étoiles.
J’ai déjà, souvent, exprimé ma frustration à écouter des personnes frustrées. C’est frustrant d’écouter des personnes frustrées, qui ont l’impression d’avoir 400 chevaux sous le capot mais d’être bridé, de rouler à 40 km/h sur autoroute. Des personnes qui ont de grands rêves, mais de tout petits projets. Des grands rêves mais des projets étriqués, donc des vies étriquées.

Et pourquoi ? Parce que, probablement, la médiocrité est plus confortable que l’excellence, probablement que rêver, on le sait, coûte beaucoup moins d’énergie que d’agir.
Il m’arrive parfois de vous poser des questions pour vous inviter à réfléchir sur vous, sur votre existence, sachant qu’elle est éphémère. Ce sont des questions qui, à mon sens, valent le coup. Et grâce à quelques coachs que j’ai eu l’occasion de rencontrer, des mentors – idéalement pas menteurs – je vous propose quelques questions qui, me semble-t-il, sont intéressantes.
Par exemple, qu’est-ce que vous faites si vous n’avez pas peur du risque ?
Qui seriez-vous, si vous n’aviez pas peur du risque ?
J’estime que, sans prise de risque, il n’y a rien qui puisse jaillir d’une existence. Mais le risque, bien sûr, doit être acceptable.
Autre question : “Sur une échelle de 1 à 10, dans quelle mesure êtes-vous un exemple par rapport à ce que vous reprochez aux autres ?”
Tu auras constaté, sans doute comme moi, Pablo, que, souvent, nous avons tendance à reprocher aux autres ce qui correspond à notre propre zone d’ombre. Quelque chose qui nous dérange royalement chez nous, on va le voir comme le nez au milieu du visage chez l’autre.
Et sachant que la stratégie qui t’a amenée ici t’empêchera d’aller là-bas, si tu veux aller là-bas, la personne qui réussit à aller là-bas, qu’est-ce qu’elle est de différent ?
Alors, c’est vraiment quelque chose de fort important ce que je viens de dire, et ça peut paraître un peu étrange, voire trivial dans certains cas, mais reprenons.
La stratégie qui t’a amenée ici t’empêchera d’aller là-bas, tu devras en changer.
Je vais prendre l’exemple d’un club de foot qui est en Division 2. Ils gagnent leur championnat, ils vont passer en Division 1. Quasiment tout doit être changé. Les joueurs ne seront pas au niveau. Pourquoi ? Probablement parce qu’au niveau supérieur, ça ira beaucoup plus vite. Le staff ne sera pas au niveau. Probablement même, le stade doit être complètement réinventé parce qu’il ne correspond pas aux normes de la Division 1.
Et donc, je réitère. La stratégie qui m’a amenée ici ne me permet pas d’aller là-bas. Je dois en changer.
C’est capital de comprendre ça. C’est aussi ce qui permet de franchir des paliers. S’il y a bien quelque chose d’extrêmement délicat, hasardeux, c’est de franchir un palier.
Par exemple, comment je fais pour passer de “je parle couramment l’anglais” à “je le parle excellemment” ?
Une fois de plus, la stratégie qui m’a amenée à le parler couramment, n’est pas celle qui me permettra de le parler avec excellence.
Est-ce que j’ai été clair , Pablo ? Je te vois très concentré.

Oui, j’espère que les auditeurs sont autant bousculés que moi.
C’est un peu le but de la Minute du Coach.

C’est le but.
Finalement, je me rends compte que quand je m’exprime ici, je suis sans arrêt en train de vous pousser complètement en dehors de votre zone de confort où on sait que rien de grandiose ne peut se produire.
J’ai quand même envie de terminer, Pablo, par une citation que j’ai entendue à la mi-temps d’un match de foot des Diables Rouges. C’est drôle comme, parfois, les commentateurs sportifs sortent des punchlines extraordinaires et ne se rendent pas compte de la portée de leur parole.
En l’occurrence, c’était Fred Waseige qui a eu ce propos sans probablement imaginer à quel point c’était pertinent et percutant dans tous les mondes. Pas seulement le monde du football, mais dans tous les mondes.
Il a dit : “La différence entre les bons et les très bons, c’est que les très bons font la même chose que les bons, mais beaucoup plus vite.”
Bon Vol avec les Aigles !

 

 

 

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