La ligne de mort

Pablo : On prend le temps aujourd’hui d’écouter la Minute du Coach avec Fabian Delahaut.

Il n’y a pas de deadline. Nous ne sommes pas pressés quoique… 

On doit quand même respecter un certain timing. On doit respecter la ligne de mort. C’est dramatique…

 

Fabian : … ou pas. Ou c’est un aiguillon nécessaire, voire indispensable.

Le time management est de plus en plus au cœur de nos préoccupations. Comment faire face à toutes nos obligations, au déluge d’informations qui nous engloutit, assumer tous nos rôles sans oublier de se concentrer sur ce qui est vraiment important : jouer notre « petite musique intérieure ». 

La jouer avant de mourir. La jouer pour s’épanouir et atteindre la pointe de la pyramide des besoins de Maslow : la réalisation de soi. Je vous propose de vous accomplir en accomplissant, de vous réaliser en réalisant : des challenges, des projets.

Pour y parvenir, voici un concept redoutable : « la ligne de la mort » ! La formule semble d’ailleurs ne laisser aucun autre choix que celui de respecter ses délais. En anglais, on dit deadline

Et s’il y a bien un « truc » que je trouve très efficace en termes de gestion de soi dans le temps, c’est celui-ci : se fixer une date limite, une date butoir au-delà de laquelle… c’est la mort.

Une fois cette date fixée, j’établis un rétro-calendrier. Par exemple, en novembre prochain, je jouerai mon deuxième one man show : « Éternité ». La salle est déjà réservée. Les dates de représentations fixées. Bientôt, l’affiche sera créée. Le spectacle – heureusement – est écrit mais rien d’autre n’est fait.

Philippe Vincent (qui me met en scène) et moi, nous fixons donc l’agenda des répétitions en procédant à reculons. Donc, nous partons de la date de représentation. Et puis, nous planifions en fonction. Et puis, il suffit de suivre le programme… Un programme extrêmement morcelé. 

Car il est plus confortable, plus facile aussi, de manger un éléphant petit bout par petit bout.

(et diable, ce deuxième one man show en est un gros !).

À l’instar du cycliste qui escalade le Mont Ventoux, il est préférable de se concentrer sur le premier virage, puis le deuxième et ainsi de suite, que de regarder le sommet. Sans quoi, il descend de vélo.

Morceler, fractionner, c’est transformer un défi majeur en une multitude de tâches très gérables. Mais attention : si des retards peuvent survenir en cours de route, voire être tolérés, la ligne de la mort demeure. Pas question de la déplacer.

Dans le cas du spectacle, vous l’aurez remarqué, j’utilise donc quatre techniques :

La ligne de la mort – Le rétro-calendrier – Le morcellement – L’engagement public

En effet, je me suis bel et bien engagé publiquement, pour les mêmes raisons qui ont poussé Cortés à brûler ses vaisseaux : s’empêcher de reculer.

À votre tour, ne reculez plus ! Un objectif, c’est un rêve avec une échéance. Et il n’y a pas de trêve pour vos rêves. Je vous propose encore 3 actions pour aller plus loin :

1/ Fixez-vous un but avec une date butoir, une ligne de la mort.

Par exemple : le 1er juillet, mon tour de taille sera de 80 cm au lieu de 90.

2/ Élaborez votre rétro-calendrier en notant les étapes-clés et morcelez.

Dans cet exemple, vous noterez votre programme d’entraînement physique et les phases successives d’un régime ou d’un plan alimentaire adapté, vos visites chez le nutrithérapeute, etc… 

3/ Enfin, engagez-vous et sollicitez l’encouragement de proches. Le jour du départ, il n’y a plus qu’une seule chose à faire : GO ! Car seule l’action vous permettra d’atteindre vos objectifs.

Alors fi des bavardages, fi des excuses, toujours mauvaises : AGISSEZ !

Et Volez avec les Aigles.

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