Le meilleur conseil que vous recevrez jamais

 

Sud Radio, La Minute du Coach.

 

Pablo :  Vous êtes encore plus nombreux que d’habitude à nous suivre aujourd’hui, dans la Minute du Coach, puisque on vous a annoncé la thématique : “Le meilleur conseil que vous recevrez jamais”.
Quel est-il ? Une petite histoire d’abord ?

Fabian :  L’histoire, c’est celle d’un entretien avec Stephen Covey, un auteur américain qui compte énormément dans mon industrie, dans ma tribu.
Il s’appelle Stephen Covey et il a écrit, entre autres best-sellers, “Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent”.
Il a produit des dizaines de milliers de pages. Un jour, on lui a demandé : “Si vous deviez n’extraire qu’un seul conseil parmi toutes ces pages, ces milliers de pages, un seul conseil, lequel serait-ce, Monsieur Covey ?”.

Qu’a-t-il répondu ?

Il a répondu : “Seek first to understand”. “Cherchez d’abord à comprendre”.
De prime abord, ça semble presque trivial et puis quand on prend de la distance par rapport à ces quelques mots, on en découvre la puissance ultime. Chercher d’abord à comprendre…
Par exemple, j’ai un conflit : je cherche à comprendre l’autre, son point de vue, je me mets dans ses chaussures.
Ou bien, Pablo, nous avons cette passion commune pour l’équitation : mon cheval est rétif, il renâcle, il a peur de quelque chose. Et si je cherchais à comprendre pourquoi ?
Et pourquoi telle personne est dans la désespérance ?
Et si je cherchais à comprendre pourquoi l’homme politique lui aussi est dans la difficulté, plutôt que de le conspuer, de l’insulter, de le vouer aux gémonies.
Et si je cherchais à comprendre pourquoi j’ai tant d’eczéma sur le visage – c’est un exemple – est-ce que mon corps m’envoie un message, est-ce qu’il s’exprime, est-ce que mon inconscient s’exprime ?
Et si je cherchais à me comprendre moi-même ?

Y-a-t-il souvent des solutions dans la compréhension ?

Il n’y a pas forcément de solution dans la compréhension mais, le plus souvent, en
cherchant à comprendre, on est déjà à 50% du chemin. Ce qui n’est pas mal.
C’est précisément un chemin que peu de personnes ont le réflexe de parcourir.
Pourquoi ? Parce que c’est comme si on postulait qu’on savait déjà.
“Il s’énerve mais il a tort !”. Attends, tu ne sais pas …
Il y a quelques jours, un automobiliste à la station service a reculé sans regarder et a percuté ma voiture. J’étais très en colère.

J’imagine.

Ce qui est idiot, mais bon voilà je ne peux pas non plus…

Ce sont les réflexes.

Voilà, je suis pas le Dalaï-Lama. J’ai d’abord eu une pulsion de colère.
Après, quelques minutes plus tard, je lui ai dit : ” Monsieur, serrons-nous la main.”
Ça m’est déjà arrivé, ça m’arrivera encore. Mais plutôt que de dire : “Quel imbécile ce conducteur”, je peux chercher à comprendre.
Qu’est ce qui s’est passé dans sa tête, dans son esprit, quelles émotions l’ont traversées ?
Quand je cherche à comprendre et que je me dis que tout homme fait, à tout moment, le meilleur choix qu’il peut – pas forcément le meilleur choix, mais le meilleur choix qu’il peut – alors une connexion est possible.
Et quand la connexion est établie, tout devient possible !

 

 

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