Il finit 3e !
Même si vous n’y connaissez rien aux chevaux,
allez voir un concours de cette dimension.
L’ambiance y est fantastique…
… et on se surprend à être patriote 🙂
Un tel parcours ressemble tellement à celui d’un entrepreneur :
– Seulement 6 cavaliers sans faute sur 41 concurrents.
Il y a peu de monde au sommet.
– Le cavalier pilote son cheval comme nous sommes censés piloter notre entreprise. Censés.
– Quand la barre tombe, surtout ne pas se retourner mais regarder devant.
Nous en tirerons les leçons plus tard, car le timing est clé et l’échec vertueux.
Lire, à ce sujet, le livre du philosophe Charles Pépin : “Les vertus de l’échec”.
– Il y a des chutes. Remonter tout de suite.
– Il y a des refus, quand le cheval s’arrête net devant l’obstacle.
Repartir et resauter.
– Si le parcours est réussi, caresser son cheval et lever les bras.
– S’il ne l’est pas, caresser son cheval. Il a tout donné.
Encourager l’effort, pas seulement le résultat.
– Dans 99% des cas, la responsabilité est celle du cavalier… Assumons !
– Lever les bras et savourer chaque succès…
…ce que nous ne faisons sans doute pas assez.
Comme si notre “compétition” n’avait aucune fin.
Comme si nous participions à un marathon en sprinteurs.
En revanche, là où l’entrepreneur s’entraîne peu à l’entreprenariat,
est souvent formé à un métier, pas au métier de l’entreprenariat justement,
mais à son vrai métier, s’éparpille, peine à se focaliser, se perd parfois dans des tâches secondaires, déléguant peu ou mal, oubliant que sa m… est toujours le lingot d’or de quelqu’un d’autre, le cavalier, lui, s’entraîne sans relâche. A son vrai métier.
Le cavalier de haut niveau ne s’entoure que de A-Players.
A vous de sauter et de Voler… avec les Aigles 😉
|