Regarder derrière pour regarder devant

Sud Radio, la Minute du Coach

 

Pablo :  Bonjour Fabian.

Fabian :  Bonjour Pablo.

Fabian, de la Eagle Academy.
Merci d’être là pour permettre aux auditeurs d’avancer dans leur vie.

Et de voler avec les Aigles !

N’est ce pas ?
Regarder derrière pour regarder devant, c’est la thématique du jour.

Oui. Dans une précédente Minute du Coach, nous avons évoqué la visualisation, cette technique extraordinaire qui vous permet de vivre le succès mentalement, émotionnellement, avant de le vivre réellement.
Cette visualisation, on l’utilise à des échelles temporelles différentes.
Par exemple, je peux visualiser l’entretien d’embauche, puisqu’on a aussi évoqué cette thématique, juste avant de rentrer dans le bureau du recruteur. Je peux visualiser mon entraînement, je peux visualiser ma course à vélo.
Mais je peux aussi visualiser mon mois, mon semestre, mon année, ma vie.
C’est une grande difficulté, chez la plupart des gens, c’est de se projeter … Ce n’est pas anodin de le savoir et de le comprendre, pour ceux que ça intéresse : les personnes les
plus riches de la planète sont aussi celles qui ont la plus grande capacité à se projeter loin.
J’ai déjà donné ici, me semble-t-il, la définition du visionnaire.
Un visionnaire, c’est une personne qui voit le futur, le ramène au présent et le traite immédiatement.

Jules Verne ?

Ah oui, par exemple.
Elles voient le futur, elles le ramènent au présent, elles le traitent immédiatement.
Un visionnaire, en gros, il voit ce qui n’existe pas encore.
Dans l’intitulé de la Minute du jour, regarder derrière pour regarder devant, l’idée est la suivante : vous vous projetez à un an d’ici – on va se contenter de 12 mois, c’est déjà une très belle échéance – et vous vous demandez :
“L’année est terminée, les douze mois se sont écoulés, qu’est-ce que j’ai eu envie de vivre, d’accomplir, de réussir au cours de ces douze derniers mois ?”.

Et c’est là qu’on sort sa check list ?

Par exemple. Oui, notez, ne jamais faire confiance à sa mémoire.
Notez parce que le trajet de l’esprit au papier est clarificateur.
Donc vous vous projetez dans un an, et vous vous dites :
“Si dans un an je regarde en arrière et que j’observe l’année qui vient de s’écouler, qu’est-ce que j’ai réussi au cours de cette période, qu’est ce qui s’est bien passé, qu’est ce que j’ai accompli ?”.
Et une fois que vous avez les réponses, vous regardez devant et c’est ça que vous allez accomplir.
C’est une une visitation en deux étapes.

Est-ce que c’est aussi, en somme, tirer les leçons du passé, des erreurs éventuellement commises ?

Alors, entendons nous. C’est un passé fictif, puisque je me projette à un an pour regarder un passé qui n’existe pas encore.
Donc c’est là que c’est un peu “tricky”, comme on dit en anglais, intellectuellement.
Moi j’aime bien cette idée de me dire, à un an : “Est-ce que j’ai réussi mon année ?”.
Mais j’aime bien aussi l’idée de me projeter au soir de ma mort, au moment de l’ultime expiration et de me dire :
“Tiens, quelle est la vie que j’ai eu envie de vivre jusque-là, est-ce que c’est bien cette séquence que je mets en place, est-ce que je m’arrache pour aller au bout de ça ou est-ce que je suis une vache qui rumine dans un champ ?”.

Merci Fabian. Idéaliste ?

Non, pas idéaliste, agisseur.

Merci pour cette Minute du Coach.
Bon vol avec les Aigles !

 

 

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