Sortez de votre zone de confort

Pablo : Bonjour Fabian !  Tu vas proposer aux auditeurs de Sud Radio aujourd’hui de sortir de leurs zones de confort, par conséquent de se mettre en danger.

 

Fabian : Effectivement Pablo, car la vie commence en dehors de la zone de confort que certains nommeront la zone d’efforts, ou d’autres encore la zone de magie.  Quoi qu’il en soit, c’est bien là que le grandiose se produit. J’ai d’emblée envie de te poser une question et de la poser aux auditeurs. 

Quand, chers auditeurs, pour la dernière fois vous êtes-vous mis en danger ? Cette mise en danger n’étant d’ailleurs pas la même pour tous.

 Est-ce que tu as une réponse pour toi ?

 

J’essaye on en a déjà un peu discuté hors antenne de mettre en danger régulièrement, quotidiennement parce que j’aime les challenges tout simplement.

 

 Tu aimes les défis et aussi nous discutions du fait que d’être à ce micro, dans ce studio pour beaucoup de gens cela s’avèrerait une mise en danger.  Pour toi, pour moi, c’est un peu moins. Ça l’est beaucoup moins. Ça l’est beaucoup moins parce que nous sommes rompus à cet exercice. Or c’est lors de la mise en danger que nous sommes véritablement vivants. C’est lors de la mise en danger que nous expérimentons notre liberté, notre potentiel quasi infini de liberté.  C’est ce que Jean-Paul Sartre propose. C’est aussi lui qui nous dit que cette liberté est terriblement angoissante. Nous préférons alors nous accrocher à un enfer connu plutôt que d’évoluer, de voguer vers un paradis qui ne l’est pas. Et nous traçons des sillons. Les sillons sont confortables et réconfortants. Ils rassurent. Dans un sillon que tu as creusé, dont tu connais les bords, tu ne te réinventes plus. Tu ne t’inventes plus. Et c’est bien ce que je vous propose : faites des choses auxquelles vous n’êtes pas habitué, qui vous sortent complètement de votre quotidien. Ayez ce courage là. 

Courage, du latin corps cœur. Le courage vient du cœur,  le courage et pas la témérité dont nous savons qu’elle est imbécile. Le courage, ça s’apprend comme le saut d’obstacle à cheval. On commence par une petite croix de 30 cm et quelques semaines ou mois plus tard on saute un mètre 40. Tout s’apprend. C’est en forgeant, dit Aristote, que l’on devient forgeron. C’est en posant des actes courageux qu’on devient courageux.

La bonne habitude que je vous propose, et ça sera aussi un bon début, la bonne habitude sera de changer une habitude par jour. Est-ce que vous vous y engagez chers auditeurs ?

 

Bon Vol avec les Aigles

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