Cliquez ici pour écouter la chanson :
https://soundcloud.com/fabian-delahaut/je-gagne-ou-japprends
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Tant de gens autour de moi qui se demandent et me demandent quelle voie suivre, quelle direction choisir. Tant de gens perdus ou simplement égarés. « Que puis-je offrir à la Vie, semblent-ils dire, qu’a-t-elle à m’offrir ? » Tant de gens sans repère, sans plus de sens à leur existence.
L’expérience est saisissante ! Stephen Morris pose un domino de 5 mm. D’une pichenette, il le laisse tomber sur un domino une fois et demi plus grand, qui tombe sur un domino une fois et demi plus grand… 13 fois ! Le dernier domino pèse 45 kilo. Et Morris précise : « s’il y avait 29 dominos, le dernier serait… l’Empire State Building ! »
Le thème semble éculé et revient pourtant sans cesse comme un boomerang infatigable et ennuyeux. Avoir confiance en soi. Avoir confiance en soi. Avoir confiance en soi.
N’en a-t-on pourtant pas déjà fait le tour ? N’a-t-on pas tout dit déjà, tout dit ? Et tout écrit ?
Sûrement. Continuer la lecture
Blogueur (Blogueur Pro, Des livres pour changer de vie, Habitudes Zen), infopreneur, globe-trotter, Olivier Roland est inspiré et inspirant.
Il nous explique ici comment il est devenu acteur de sa propre vie, comment il a progressé vers toujours plus d’autonomie, comment il a lutté et lutte encore contre la procrastination ! « Nous sommes câblés pour ça, dit-il, pour la gratification immédiate plutôt que pour de plus grands plaisirs à plus long terme.»
Etre acteur de sa vie, c’est aussi penser sa mort. La mort limite. Elle crée en nous, certains d’entre nous, une urgence à vivre. Qu’en serait-il si nous devenions immortels ? Fiction ? Réalité imminente ?
« Pour survivre, dit Richard Miller, on n’a encore rien inventé de mieux que le rêve. Et le cinéma. » « Le futur appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves. » Ces mots sont d’Eleanor Roosevelt. « Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns. » Brel. Enfin, la plus jolie des citations, d’Oscar Wilde : « la sagesse, c’est d’avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu’on les poursuit. »
Un premier virage à angle droit, un deuxième, un troisième. Le champ est ainsi tracé. Ainsi contourné par une large bande herbeuse. Caretina, la jument de Gary, chauffe. Son galop est sautillant, hoquetant. Gary. Les rênes lui brûlent la paume. Ombre est à sa hauteur. Je sens monter en elle comme une éruption. Le feu couve. Il couve sous moi. Bientôt la citerne. Gary dit qu’au virage de la citerne, c’est la ligne droite. La course commencera là.
À question ultime, réponse ultime. Quel est le sens, autrement dit, la signification, de la vie ? Il n’y en a pas. Sauf à croire en un être suprême – ce qui n’est pas mon cas -, sauf à se réfugier derrière le paravent des croyances qui nous tiennent à peu près debout face à notre néant. Nous en venons. Nous y retournons. La vie : simple couinement dans un océan de vide ? Comme une éraflure ou un rai de lumière – à vous de voir -, une poussière de conscience dans le néant de la conscience et l’infinité de la poussière. Pourtant, cette poussière-là est notre unique univers. Notre unique horizon. Et puisque tout est dit déjà car il n’y a rien à en dire, tout devient possible. La vie est une matière à pétrir, une pâte à modeler. Une œuvre toujours déjà en devenir, jamais aboutie. Détruite avant que d’être. Mais alors, quels éphémères artistes sommes-nous ? Et si la seule vraie question était celle-là ?