Grégory Wathelet, le cavalier belge numéro 1 en saut d’obstacles, a encore une fois prouvé son talent au Concours International de Malines, où il termine à une belle troisième place.
Si vous ne connaissez rien aux chevaux, assistez à un événement de cette envergure : l’ambiance y est électrisante et, qui sait, vous vous surprendrez peut-être à ressentir un élan de patriotisme.
Mais ce sport de haut niveau offre aussi une belle analogie avec l’entrepreneuriat. Car à bien y regarder, le parcours d’un cavalier est étrangement similaire à celui d’un entrepreneur.
L’entrepreneuriat et le saut d’obstacles : même combat
Peu d’élus au sommet
Seulement six cavaliers sans faute sur 41 concurrents. En affaires comme en compétition, la réussite est réservée à une minorité.
Piloter son cheval comme une entreprise
Un cavalier dirige son cheval avec maîtrise et stratégie… comme un entrepreneur doit piloter son entreprise. Censés, du moins.
Ne pas s’attarder sur l’échec
Si une barre tombe, ne jamais se retourner. Regarder devant, analyser plus tard. Le timing est clé et l’échec est vertueux. À lire absolument : Les Vertus de l’échec de Charles Pépin.
Tomber et remonter immédiatement
Les chutes font partie du jeu. L’important, c’est de repartir sans attendre.
Faire face aux refus et persévérer
Parfois, le cheval refuse un obstacle, s’arrête net. Comme un prospect qui dit non, une opportunité qui échappe. Mais il faut repartir et resauter.
Célébrer l’effort, pas seulement le résultat
Un parcours sans faute ? Lever les bras et savourer.
Un parcours raté ? Caresser son cheval. Il a tout donné. Comme dans une entreprise, chaque effort compte, même si le succès n’est pas immédiat.
Assumer ses responsabilités
Dans 99 % des cas, la faute revient au cavalier. En entreprise aussi : assumons nos erreurs et apprenons d’elles.
Célébrer chaque victoire
Les entrepreneurs enchaînent les défis sans savourer leurs succès. Comme si la compétition n’avait jamais de fin. Pourtant, chaque victoire mérite d’être célébrée.
Là où l’entrepreneur doit s’inspirer du cavalier
Un entrepreneur est souvent formé à un métier, mais pas à l’entrepreneuriat. Il s’éparpille, peine à se focaliser, délègue mal… et oublie que ce qu’il considère comme une contrainte est peut-être une opportunité en or pour quelqu’un d’autre.
Le cavalier de haut niveau, lui, ne fait pas cette erreur. Il s’entraîne sans relâche, reste concentré sur son vrai métier, et surtout, ne s’entoure que des meilleurs : des A-Players.
Alors, entrepreneurs, osez sauter… et volez avec les aigles.