5 conditions pour qu’un échec soit une chance !

Charles Pépin est philosophe.

Il vit en France, il a 46 ans, il écrit des livres de philosophie
aussi riches et intéressants qu’abordables. Ouf !

J’ai eu la chance de le rencontrer vendredi dernier. Son intervention portait
le titre de l’un de ses livres : « Les vertus de l’échec »
… que je vous recommande.

Il nous a expliqué les 5 conditions pour qu’un échec soit vertueux.

Les voici :


1. Il n’y aura jamais vertu s’il y a déni. Par exemple, un grand patron licencié
avec un parachute doré, alors qu’il a échoué, c’est l’institutionnalisation du déni !

2. Il n’y aura pas vertu non plus s’il y a identification : « Je ne suis pas mon échec. »
J’ai raté mais je ne suis pas un raté.

3. Il y aura vertu si je prends le temps d’analyser ce que l’échec me dit :
dois-je persévérer ? Dois-je bifurquer, changer d’orientation ?

Pépin ajoute que les réponses à ces questions, nous les trouvons rarement seuls.
Se faire aider, par un coach, un thérapeute, est donc bienvenu.

4. Condition la plus dure car elle ne dépend pas que de moi : suis-je dans un
environnement qui valorise la vertu de l’échec ou l’échec y est-il une tare ?

Michael Jordan, notamment, est montré en exemple aux USA par le nombre de paniers … qu’il a ratés !

Aux USA toujours, un entrepreneur en faillite est considéré comme quelqu’un qui
a appris de ses erreurs. Un bon point donc. Chez nous… c’est très différent…

5. Il n’y a vertu que si tu as osé ! Echouer sans avoir rien tenté, c’est faire face à une double peine.
Exemple : je flashe sur cette personne en soirée. J’ai très envie de l’aborder.
Je n’ose pas. Elle s’en va. Je ne la reverrai jamais. Double peine.

 

Bref : soyons audacieux !

L’audace, c’est oser l’échec.

L’homme apprend comme ça : tout progrès n’est qu’une suite d’erreurs rectifiées.

Et vous, préférez-vous réussir comme tout le monde ou rater d’une manière qui vous ressemble ?

Si cette 2e voie vous parle davantage, sans doute êtes-vous un bon casting pour le MasterMind des Aigles.

Nous nous réunissons une demi-journée par mois au Petit Versailles, à Gosselies.

Nous échangeons, nous partageons. Nous brisons la solitude que le métier d’entrepreneur a tendance à amplifier.
Nous nous entraidons. Chacun apporte sa pierre à l’édifice, la taille, la polit. Chacun s’élève en élevant les autres.

Si l’aventure vous tente, écrivez-moi à fabian@eagleacademy.be

Nous aurons un entretien téléphonique d’abord.

Puis, si nous avons tous les deux envie d’aller plus loin, je vous inviterai à une séance du MasterMind des Aigles.

La prochaine a lieu le vendredi 20 décembre.


Bon Vol !

Ps : si vous n’êtes pas votre échec, vous n’êtes pas non plus votre succès. Traitez donc vos succès… comme vos échecs !
L’échec rend humble et créatif. Le succès ne fait qu’enivrer s’il n’est pas scruté, analysé. Attention à ce piège.

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